Les pouvoirs publics comme les chefs d'entreprise ont bien compris qu'il fallait chercher des solutions innovantes pour remédier aux problématiques actuelles. Les formules du portage salarial et du multi-salariat sont deux solutions qui seront amenées à prendre de l'ampleur dans les années à venir. Une évolution à garder à l’œil pour les candidats à la franchise qui cherchent à intégrer un réseau dans le secteur du temps partiel.
La flexibilité au service de l'entreprise comme du salarié
De nombreux acteurs et spécialistes le disent : la législation du travail française est appelée à se modifier en profondeur si la France veut entièrement sortir de la crise et rester compétitive. On parle d'établir un contrat unique qui remplacerait à la fois le CDD et le CDI, de simplifier le Code du travail, afin de fluidifier le marché et d'ôter certains obstacles qui handicapent à la fois les entreprises et les personnes à la recherche d'un emploi.
Parmi ces solutions, les formules de travail à temps partagé ne sont pas toujours suffisamment mises en avant. Ces formes d'emploi permettent à une personne de découper son temps en travaillant pour des employeurs différents. C'est le cas de plusieurs centaines de milliers de personnes en France.
Les différentes formes de travail à temps partagé
Les manifestations du travail à temps partagé les plus courantes sont le multi-salariat, la prestation de services et le portage salarial. Le multi-salariat consiste simplement à cumuler plusieurs temps partiels pour constituer un contrat à temps complet. Pour les entreprises, employer un cadre à temps partiel, même sur un poste stratégique, peut solutionner bien des problèmes.
Les travailleurs qui optent pour la prestation de service sont les plus indépendants du lot. Ils disposent de moins de garanties administratives, mais il leur est plus facile de développer leur activité en fonction de leurs besoins.
Quant au portage salarial, il s'agit de travailler pour une société avec tous les avantages d'un vrai salarié, en effectuant des missions qu'il cherche lui-même, comme le ferait un travailleur indépendant. La société de portage s'occupe de l'administratif, puis facture une prestation au client en versant un salaire au consultant, moins une commission de 8 % à 10 %. Elle peut, le cas échéant, proposer des services de développement de l'activité, de coaching, ou encore de groupement des projets.
Le portage salarial progresse de 10 % chaque année
On estime à 50 000 le nombre de personnes en situation de portage salarial (source : le syndicat professionnel Peps). Le taux de croissance moyen sur les dernières années est de 10 %, ce qui suggère un avenir radieux pour ce mode de travail. Avec la mise en application de l'ordonnance du 1er avril 2015, le portage salarial a désormais un cadre réglementaire clair.
Pour l'instant, le portage salarial ne concerne que des consultants hautement qualifiés, étant données les conditions posées par l'ordonnance : autonomie, expertise et qualification. Mais on peut se prendre à espérer que l'efficacité de la formule sur le marché du travail des cadres encouragera les pouvoirs publics à l'étendre à des activités plus communes.
La Rédaction, Franchise B2B ©