Une activité qui peut s'avérer payante
Créer son entreprise, c'est un rêve que beaucoup partagent, et qu'un nombre croissant de personnes finissent par réaliser. Homme ou femmes au foyer, jeunes diplômés ou salariés en reconversion, ils rejoignent un réseau franchisé et deviennent leur propre patron. Dans le secteur du B2B, la vente à domicile est une activité qui permet de se lancer rapidement, sans avoir besoin d'investir des sommes importantes.
Le VDI, un statut qui plaît aux franchiseurs
Vendeur à domicile indépendant est un statut à part entière selon la législation française. Il est très utilisé par les réseaux de franchises. D'un point de vue légal, le Code du commerce (article L 135-1) le définit comme une personne « qui effectue la vente de produits ou de services (...) à l'exclusion du démarchage par téléphone ou par tout moyen technique assimilable, dans le cadre d'une convention écrite de mandataire, de commissionnaire, de revendeur ou de courtier, le liant à l'entreprise qui lui confie la vente de ses produits ou services ». Ainsi, un VDI ne peut vendre qu'en personne, au porte à porte, en réunion ou suite à une prise de contact du client, et jamais en boutique ou sur un marché.
En fonction du contrat proposé par son enseigne, il est soit mandataire, acheteur-vendeur ou encore courtier. Ce dernier cas est cependant assez rare en franchise. Si un acheteur-vendeur doit investir dans un stock de produits, un mandataire se contente de prendre des commandes pour le compte de son enseigne, sans avoir à investir dans des produits à l'avance. En revanche, les marges sont souvent plus importantes pour les acheteurs-vendeurs.
Les conditions fiscales et le régime social
Les formalités d'obtention du statut de VDI sont très simples. En outre, les horaires de travail ne sont pas fixés par la réglementation et, en fonction du contrat et du concept développé par le franchiseur, il est tout à fait possible de démarrer une activité de vendeur à domicile indépendant à temps partiel pour compléter ses revenus.
Le VDI est « assimilé-salarié » : pour la sécurité sociale il est salarié, tandis que le droit du travail le considère comme un non-salarié. Ainsi il n'est pas affilié au régime des indépendants et n'a pas à se soucier des formalités sociales, qui sont gérées par son employeur. Du point de vue fiscal, un VDI ne peut pas devenir auto-entrepreneur. Il relève des BNC (bénéfices non commerciaux) s'il est mandataire, et des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) s'il est courtier ou acheteur-vendeur.
Notons que le statut VDI ne donne droit à aucune assurance-chômage, pas plus qu'il ne permet de cotiser à une caisse de retraite complémentaire.
La vente à domicile en B2B
Si vous souhaitez devenir VDI au sein d'un réseau B2B, vous aurez l'embarras du choix. Création de sites internet ou de boutiques en ligne, services de traduction ou de comités d'entreprises, lavage écologique de véhicules, marketing opérationnel, la liste est longue. Les enseignes qui proposent des concepts de coaching, de formation et de conseil sont néanmoins les plus florissantes.
La Rédaction, Franchise B2B ©